Chers bars, chers restaurateurs,
L’été arrive et, avec lui, le retour du beau temps.
Alors les terrasses se remplissent, les DJ s’installent, les conversations s’animent… En bref, l’ambiance monte — et le bruit aussi.
Dans un restaurant, une discothèque, un festival ou un bar - en particulier lorsqu’on exploite un espace ouvert ou semi-ouvert comme une terrasse - la propagation du son devient vite un vrai sujet.
Le souci, c’est que le bruit ne s’arrête malheureusement pas aux limites de votre établissement.
Il déborde, il dérange — surtout en zone résidentielle — et les voisins finissent souvent par craquer.
Pour les établissements recevant du public (ERP), la diffusion de musique amplifiée à titre habituel est réglementée : il faut évaluer et limiter son impact sonore sur l’environnement. Pour cela, une étude d'impact (EINS) permet de mesurer ces nuisances, de proposer des traitements acoustiques adaptés le cas échéant et surtout d’éviter les mauvaises surprises (amendes, fermetures administratives, plaintes, contrôles de police, mauvaise réputation…).
Vivre à côté d’un lieu trop bruyant, c’est comme essayer de dormir avec une alarme stridente qui s’enclenche à l’improviste.
Au début, on tolère… Et puis un soir, on craque.
Et ce n’est pas seulement un problème pour le voisinage, cela engendre également une réelle difficulté d’exploitation et un vrai frein au confort du client. Conversations inaudibles, fatigue auditive, stress, tensions… À terme, c’est toute l’expérience qui se dégrade. Alors autant anticiper et créer un environnement sonore agréable, pour que tout le monde y gagne - à commencer par votre restaurant.
Les nuisances sonores sont encadrées par une réglementation stricte, notamment le décret n°2006-1099 relatif aux établissements recevant du public (ERP) et diffusant de la musique amplifiée à titre habituel, qui impose des mesures de prévention dans les lieux diffusant de la musique amplifiée pour protéger vos clients et vous protéger de vos clients. À cela s’ajoute l’arrêté du 7 août 2017, qui renforce les obligations suivantes :
- Les niveaux sonores doivent être limités à 102 dB(A) - et 94 dB(A) si cette activité est en présence d’enfant - en moyenne sur 15 minutes,
- Vous avez l’obligation d’afficher des niveaux sonores diffusés,
- Il faut mettre à disposition de protections auditives pour le public (suivant le cas),
- Les émergences sonores à l’environnement doivent être respectées (3dB de jour et de nuit en local fermé, 3dB de nuit en extérieur et 5dB de jour en extérieur),
- Et une étude d’impact acoustique doit avoir été réalisée en amont.
Le non-respect de toutes ces règles expose les exploitants à des sanctions importantes : amendes, fermetures administratives et actions en justice à la suite de plaintes de voisinage.
Comme le rappelle le site officiel Service-public.fr, une nuisance sonore peut être sanctionnée même si les seuils légaux ne sont pas dépassés, dès lors qu’elle cause un trouble anormal. Une étude acoustique sérieuse, réalisée par un professionnel, permet donc de sécuriser juridiquement votre projet et d’éviter des conséquences coûteuses.
Il existe différents types d’études acoustiques. Dans le cas d’émission de musique amplifiée, l’objectif est de mesurer précisément les niveaux sonores générés dans un espace donné. Elle permet également d’évaluer les risques de nuisances sonores, notamment pour les riverains et d’anticiper les impacts potentiels sur l’environnement pour vous permettre d’exploiter votre activité en toute tranquillité.
Sur la base de ces mesures, des études complémentaires et/ou des traitements adaptés peuvent être proposés : aménagements spécifiques, solutions de correction acoustique ou encore dispositifs de régulation comme des limiteurs de son.
L’étude permet également d’anticiper de futurs aménagements en intégrant dès la conception les contraintes sonores à venir.
Enfin, elle constitue un support essentiel pour documenter la conformité réglementaire du projet, que ce soit dans le cadre d’une déclaration de travaux, d’une demande d’autorisation d’ouverture ou de la gestion de plaintes auprès des autorités.
En acoustique il est parfois sujet de traitement ou de correction pour votre restaurant ou votre bar, mais parfois aussi de mesures et de diagnostic pour savoir exactement ce qu’il se passe sur le terrain et pouvoir anticiper.
L’étude d’impact acoustique (EINS) est une obligation préalable si votre établissement diffuse de la musique à titre habituel mais il concerne aussi les événements réguliers (type festival) ou au démarrage de l’activité (suivant l’article 5)
Elle est réalisée par un expert en acoustique à l’aide d’un appareil de mesure de classe 1, vérifié périodiquement et homologué par le LNE (Laboratoire National de métrologie et d’Essais) — un gage de fiabilité, notamment en cas de litige ou de procédure juridique.
Sur site, plusieurs niveaux sont mesurés :
- Le niveau sonore maximum à l’intérieur du lieu avec le système son en fonctionnement (ERP),
- Le niveau ambiant, perçu au niveau du voisin le plus proche (ZER : Zone d’Émergence Réglementée),
- Ainsi que le niveau résiduel qui correspond au bruit de fond habituel sans la source sonore étudiée.
- L’expert identifie également les fréquences gênantes à l’origine des nuisances.
À l’issue de cette analyse, un rapport réglementaire complet est remis. Il inclut les valeurs limites à programmer sur les limiteurs de son installés sur les enceintes et amplis du bar, garantissant une réduction du bruit conforme à la réglementation. Ce document est indispensable (et obligatoire pour débuter votre activité), ainsi que la base pour engager d’autres analyses et tout traitement acoustique efficace.
Faire cette étude c’est protéger durablement votre restaurant ou votre bar contre les plaintes ou sanctions.
L’été, il fait beau, il fait chaud.
On ouvre les fenêtres pour aérer et à côté les terrasses se remplissent, on allume la musique.
Nous aussi, on adore ça… Mais vos voisins ? Pas toujours.
Dès que les températures grimpent, les décibels suivent — et les tensions de voisinage ne tardent pas à se faire entendre.
En parallèle, les bars-restaurants deviennent plus visibles : un bar animé ou un restaurant en bord de plage attire l'œil…
Mais aussi l’attention des autorités. Résultat : une vigilance administrative renforcée, surtout si des nuisances sont signalées.
En anticipant ces pics d’activité sonore liés à la période estivale, on évite les mauvaises surprises (convocations, avertissements, voire sanctions) et on s’offre une saison plus sereine — pour soi, ses clients et son voisinage.
Même si vous diffusez de la musique amplifiée, pas de panique, vous n’êtes pas obligé de la couper. Limiter le bruit ne signifie pas sacrifier l’ambiance du restaurant ou du bar, mais plutôt trouver le bon équilibre pour garantir le confort acoustique des clients et du voisinage.
Première étape : identifier et réduire les principales sources sonores.
Cela passe par une gestion du volume sonore diffusé, adaptée au contexte et surtout, par le fait de positionner stratégiquement les sources de bruit — notamment les enceintes — pour éviter qu’elles ne diffusent directement vers les zones sensibles. Nous vous conseillons fortement de privilégier la multidiffusion (plusieurs systèmes qui diffusent depuis le même appareil) aux systèmes frontaux puissants.
Une fois que cela est fait, on peut aussi améliorer l’environnement avec des traitements acoustiques : panneaux absorbants, cloisons mobiles, brise-sons… Ces solutions permettent d’atténuer la propagation sonore tout en préservant l’expérience client.
Pour que tout cela fonctionne au quotidien, rien de tel que de sensibiliser le personnel à la gestion du bruit : un personnel formé agit en amont, avant que les décibels ne deviennent un problème.
À l’extérieur du bar-restaurant, le sujet de l’acoustique reste tout aussi important, surtout pour les terrasses et bars de plage exposés à l’environnement urbain ou résidentiel.
La démarche est la même : limiter le bruit perçu dans l’environnement immédiat.
Après des mesures et limitation des émissions sonore vous pouvez aussi réfléchir à des panneaux acoustiques antibruit spécialement conçus pour l’extérieur, des écrans en bois absorbants ou encore les haies végétales denses qui combinent efficacité sonore et esthétique naturelle. Bien positionnés, ces dispositifs permettent de contenir les nuisances, limiter la propagation du bruit et préserver la tranquillité du voisinage, sans compromettre l’ambiance conviviale de votre terrasse.
Vous l’avez compris, faire une étude EINS est une obligation pour protéger son voisinage. Mais créer un lieu avec une ambiance sonore agréable peut aussi être un vrai plus pour votre activité.
Dans une salle de restaurant, au bar, un excès de bruit transforme vite l’ambiance conviviale en véritable cacophonie.
Résultat : les clients peinent à s’entendre, discutent plus fort et ressortent parfois plus tendus qu’à leur arrivée. Le manque de confort acoustique a un impact direct sur leur expérience globale — et donc sur leur satisfaction et leur envie de revenir.
Du côté de votre personnel, le bilan des problématiques est le même : plus de bruit signifie une charge mentale accrue, une grande fatigue en fin de journée et des conditions de travail dégradées.
Mieux maîtriser votre environnement sonore, c’est donc une action simple pour améliorer le bien-être en salle, fidéliser la clientèle et préserver la dynamique de l’équipe.
En effet, un restaurant ou bar trop bruyant fait rarement rêver.
Les avis en ligne ne laissent aucune place au doute : les commentaires du type "on était obligé de crier pour parler", “le serveur n’a pas pu m’entendre et s’est trompé dans ma commande“, “À cause du brouhaha c’est migraine assurée“ ou même des plaintes de voisinage envers l’établissement peuvent sérieusement refroidir de futurs clients.
Sur le long terme, la dégradation de votre image nuit à la réputation, réduit les recommandations et fini par impacter la fréquentation… Et donc le chiffre d’affaires.
En résumé, que ce soit pour se conformer à la réglementation, préserver de bonnes relations avec le voisinage ou simplement offrir une expérience agréable à vos clients, l’étude d’impact acoustique, c’est plus qu'une option : elle est obligatoire dans de nombreux cas, notamment pour les ERP, les établissements situés en zone sensible ou ceux diffusant de la musique amplifiée à titre habituel.
Réalisée par un expert, elle vous protège sur le plan juridique, vous aide à réduire le bruit efficacement et peut vous orienter vers un plan d’action sur-mesure.
Si vous n’agissez pas, vous prenez le risque de faire face à des sanctions, d’essuyer des avis négatifs, voire de devoir fermer votre établissement. À l’inverse, anticiper ces problématiques vous permettra de valoriser l’ensemble de votre bar-restaurant : une terrasse maîtrisée, un voisinage apaisé, un confort acoustique apprécié — autant de détails qui font la différence entre un endroit qu’on supporte… Et un lieu que l’on apprécie.
Investir dans une bonne acoustique, c’est investir dans votre notoriété, votre sérénité et la pérennité de votre activité.
Assurez-vous d’être en règle tout en veillant au bien-être de votre environnement.
Avec Xylecho, bénéficiez d’une étude d’impact sonore conforme à la réglementation, réalisée par des experts en acoustique.
Anticipez les nuisances, valorisez votre établissement et sécurisez votre activité.
21.05.2025